Amazone La petite histoire Comprendre simplement Domaines de présence Son interprétation dans l'avenir Les références Mais encore …

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La petite histoire  Up Page Débit et dimension L'Amazone est le plus grand fleuve du monde, non par sa longueur (6 150 km) mais par son débit, qui dépasse 200 000 m³ par seconde à son embouchure. L'Amazone est la colonne vertébrale de toute une série d'affluents venus des Andes et du plateau central brésilien. Le bassin de l'Amazone représente 7 050 000 km².

Comprendre simplement  Up Page Excès de CO2 Dans les endroits les plus reculés, les grands arbres à croissance rapide de la canopée - la voûte forestière - poussent aujourd'hui si vite qu'ils s'imposent au détriment des arbres plus petits du sous-bois. Selon des chercheurs brésiliens et américains, le responsable de cette nouvelle dynamique serait le gaz carbonique de l'atmosphère dont la concentration augmente depuis l'utilisation des énergies fossiles par l'homme.

Domaines de présence  Up Page Concentration isotopique de l'eau: un indicateur de changement climatique Dans les cycles de l'eau, les isotopes lourds se trouvent concentrés dans les phases condensées (eau, neige, glace). Par contre, l'évaporation par les plantes ne conduit pas à une telle différentiation isotopique. La signature isotopique des eaux peut donc contribuer à en déterminer l'origine. Pour estimer les effets des activités humaines sur le bassin de l'Amazone, des chercheurs de l'ANSTO et de l'Université Technologique de Sydney ont comparé les signatures isotopiques d'eau collectées dans la jungle amazonienne et dans les Andes des années 70 à aujourd'hui. De l'embouchure de l'Amazone aux Andes, l'eau atmosphérique peut participer à cinq cycles d'évaporation-condensation entraînant un appauvrissement graduel en isotopes lourds de l'oxygène et de l'hydrogène. Les analyses ont montré que les eaux de pluie sont de moins en moins chargées en isotopes lourds. Ce changement reflète l'évaporation et donc le degré de déforestation dans le bassin amazonien. Cette approche pourrait servir de test pour mesurer les changements climatiques.

Son interprétation dans l'avenir  Up Page Disparition des arbres William Laurance, du Smithsonian Tropical Research Institute au Panama, a suivi près de 14 000 arbres répartis sur 300 km2. Les scientifiques de son équipe ont mené leur étude pendant 20 ans dans un secteur éloigné, à l'abri de toute activité humaine. Sur les 115 espèces analysées, ils ont constaté un déclin des espèces de petits arbres vivant sous le couvert végétal. Ces arbres poussent plus lentement, ont un bois plus dense et sont les seuls capables de fleurir et de se reproduire à l'ombre totale. Ils sont aussi porteurs d'insectes polinisateurs et de champignons spécifiques. C'est donc tout un pan de la diversité biologique qui risque de disparaître. D'après les chercheurs, l'excès de CO2 provoque une compétition entre espèces. Les arbres de la canopée, à croissance rapide, en profitent davantage. Leur population s'étend et ils sortent gagnants de la course.   Menaces sur la biodiversité Les hommes dépendent de la biodiversité. Elle nous procure la nourriture, les médicaments, les matières premières et beaucoup d'autres biens et services dont nous avons besoin. Les forêts, par exemple, nous fournissent du bois, oxygènent l'air, purifient l'eau, préviennent l'érosion et les inondations, tempèrent le climat, transforment les déchets en nutriments ou en matières premières telles que le pétrole et le gaz.

Les références  Up Page Réseau Pepe BE Australie Cybersciences Empreinte des Dieux Graham Hancock   Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les trois pôles d'intérêts) c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.   Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Mais encore …  Up Page Les sources de l'Amazone Plusieurs éléments, cartographiés entre - 13 000 et - 4 000, figurent sur la carte de Piri Reis de 1513: _exactitude du fleuve Amazone prenant sa source dans ces montagnes inexplorées et coulant vers l'est. Tout comme la cordillère des Andes, dans l'Ouest du continent, bien sûr inconnu à cette époque. _l'existence de la Grande île de Marao (soudé au continent sur la rive nord du fleuve) sur le 1er tracé de l'Amazone, se retrouve avec un degré de précision inouï sur une seconde représentation de l'Amazone. Ile découverte en 1543. _ deux estuaires pénétrant loin à l'intérieur des terres (sur plus de 150km), ont été comblés depuis par l'Orénoque et son delta. _Bien qu'elles n'aient été découvertes qu'en 1592, les îles Falkans (ou Maldouines) apparaissent sur la carte de 1513 à leur latitude exacte. _ A l'est des côtes de l'Amérique du Sud, là où aucune île semblable n'existe aujourd'hui, située au-dessus de la Grande dorsale médiane sous-marine de l'Atlantique, juste au nord de l'équateur, à 1 200 km à l'est des côtes du Brésil, là où les minuscules rochers de Saint Pierre et Saint Paul émergent des vagues. Tout porte à croire que le niveau des océans était beaucoup plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui et qu'une grande île se serait effectivement dressée à cet endroit, à l'époque glaciaire.   Forêrt sempervirente Forêrt tropicale toujours verte L'exploitation des ressources de la forêt ombrophile (sempervirente, hygrophile atteignant 30m de haut et plus, abondamment pourvue en lianes ligneuses et en plantes Epiphytes herbacées ou ligneuses : orchidées, fougères, broméliacées qui utilisent les arbres et autres plantes commes supports sans s'en nourrir) est encore dans l'esprit de l'homme moderne une affaire de rentabilité à court terme.   Les sept millions de kilomètres carrés du bassin amazonien représentent un vingtième de la superficie terrestre et le tiers des réserves mondiales de forêts tropicales. Le milieu amazonien est un milieu humide et amphibie caractérisé par sa relative platitude et une couverture forestière très dense. Cette région est en outre le plus grand système fluvial du monde avec le sixième de la masse d'eau que tous les fleuves de la Terre rejettent dans les mers. De nombreuses raisons économiques poussent à l'exploitation intensive de la forêt et du terrain amazonien. Il est possible d'exploiter les ressources des hévéas et du caoutchouc naturel. Le bois est en lui-même un potentiel important. Il est possible de le transformer en charbon végétal destiné à la sidérurgie. Il peut également être utilisé dans l'industrie, notamment celle du papier. Enfin l'industrie du bois précieux utilise ce matériau directement.   Milieu amazonien Le sous-sol contient des richesses considérables notamment en ce qui concerne le fer. Le gisements de minerai de fer ont ainsi donné lieu au programme d'exploitation du grand Carajàs. Mais il existe aussi d'importantes réserves de bauxite, de manganèse, de cuivre, de nickel et d'or. La troisième grande source de richesse présente en Amazonie est celle issue de l'immense potentiel hydroélectrique des grands fleuves. Le barrage de Tucurui, sur le fleuve Tocantins à trois cent kilomètres au sud de Belem, est la plus grande réalisation dans ce domaine. La richesse de l'Amazonie est essentiellement encore à l'Etat potentiel. La difficile maîtrise de son espace et de ses richesses est donc un enjeu de taille pour les gouvernements des neuf pays qui y ont accès.   L'obstacle à la maîtrise et à l'exploitation de l'Amazonie réside bien entendu dans les caractéristiques naturelles du milieu. Ainsi la densité de la forêt et son étendue rendent problématiques aussi bien la surveillance que les communications et les transports à des fins économiques.